Le gouvernement a rendu son rapport intermédiaire sur les compétitions de jeux, plus connu sous le terme d’eSport.

Pour commencer, nous avons le droit à un état des lieux de cette discipline dans notre pays. Nous apprenons ainsi qu’environ 4,5 millions de français seraient spectateurs de

compétitions de jeux vidéo, et environ 850 000 français seraient des joueurs professionnels.

La taille du marché mondial représenterait 600 millions de dollars. Un enjeu économique sérieux qui attire forcément les convoitises.

Aujourd’hui, les compétitions doivent faire face à des obstacles juridiques et se retrouvent sous le coup de l’interdiction des loteries. Pour palier à ce problème, une clarification législative est préconisée, permettant d’autoriser la tenue de compétitions physiques impliquant une participation raisonnable aux frais d’organisation de la part des compétiteurs.

La protection des mineurs devra être assurée, avec l’introduction d’un régime d’autorisation parentale et un encadrement des gains en compétition des mineurs.

Le joueur professionnel devra également bénéficier d’un statut adapté à ses activités, qui se rapprochera de celui d’un sportif professionnel avec un contrat de travail approprié.

Une politique adaptée de visa pourra être créée pour attirer les meilleurs joueurs internationaux.

La création d’une structure partenariale de gouvernance de l’e-sport est aussi proposée, avec l’association des éditeurs de jeux. De plus, une commission spécialisée devrait être en charge de poser les bases de cette gouvernance, qui pourra être au sein du Comité national olympique et sportif français.