Bien décidé à en découdre avec les comportements abusifs au sein de sa poule aux œufs d’or League of Legends, Riot Games s’apprête à brandir une nouvelle fois le marteau du bannissement avec une nouvelle politique plus agressive vis-à-vis des toxic players.

Depuis cette semaine, tout joueur faisant preuve de comportement nocif (insultes, feeding intentionnel, racisme, etc.) pourra se faire bannir durant deux semaines, voire à vie selon ses agissements. Si le bannissement n’est pas tout à fait nouveau dans le MOBA, c’est sa mise en oeuvre qui évolue comme l’indique Jeffrey Lin (@RiotLyte), lead designer des systèmes sociaux de Riot :

«Nous commençons aujourd’hui les tests d’utilisation d’un nouveau moteur de détection des comportements abusifs en y ajoutant l’intervention humaine pour cibler les cas extrêmes de toxicité chez les joueurs (tels que le feeding intentionnel, le racisme, les menaces de mort, l’homophobie, etc.) et mettons en place de sévères pénalités comme des bans de 14 jours ou permanents.»

Les joueurs auront toujours la possibilité de faire une réclamation si la sanction leur semble abusive ou injustifiée, mais Riot indique que le chat du jeu sera étudié afin de constater ou non la faute. Lin insiste aussi sur l’intention du développeur de lever le voile de mystère derrière ce système et promet plus de transparence à l’avenir.

«Par le passé, nous avons évité de nommer ces personnes en public ; toutefois, nous avons constaté depuis quelques mois que la transparence est extrêmement bénéfique sur la confiance accordée par les joueurs vis-à-vis de ce système. Nous avons donc décidé de faire un compromis. Si les joueurs se plaignent de bans injustes, nous seront complètement transparents et posterons le chat log associé à ce ban.»

Prochaine cible de Riot, les joueurs quittant les matchs en cours de jeu ou abusant des AFK trop régulièrement.