L’association UFC-Que Choisir n’a qu’un objectif : informer, conseiller et défendre les consommateurs. Et elle n’hésite pas, le cas échéant, à monter au créneau, même face à des mastodontes. Aujourd’hui, elle attaque Valve en justice pour des clauses considérées comme abusives, voire même illicites.

Au fil des années, Valve a su s’imposer dans le secteur de la vente numérique via sa plateforme Steam. Et cause ou conséquence, le géant est souvent critiqué pour son opacité.

Dans son communiqué officiel, l’UFC-Que Choisir insiste notamment sur quatre articles des conditions générales de la plateforme, dont celui concernant la revente de jeux. Le sujet est très sensible, le cadre légal existe et autorise justement la possibilité de revente de logiciels.

Autre point critiqué par l’association, le fait que Valve affirme ne veuille pas assumer la sécurité des données personnelles des utilisateurs. Difficile lorsque l’on sait que Valve lui-même communiquait récemment le chiffre de 77 000 comptes piratés par mois. Le contenu généré par les utilisateurs peut, lui, être utilisé par Valve sans aucune modération.

Les deux derniers points mis en avant dans le communiqué sont liés au porte-monnaie Steam. D’une part, il est actuellement impossible de récupérer les fonds versés dessus si vous souhaitiez clôturer le compte, et d’autre part, Valve étant basé au Luxembourg, c’est le droit du pays, et non le droit français, qui s’applique en cas de litige entre l’entreprise et vous…

Le dossier est en tout cas désormais entre les mains du Tribunal de Grande Instance de Paris. Lui seul décidera de la suite des événements…

Twitch continue sa conquête du territoire européen et à présent il est confortablement installé en France.

Cette conquête prend de plus en plus forme pour la firme américaine, puisque qu’après Amsterdam et Prague, c’est maintenant au tour de Paris de recevoir de nouvelles infrastructures. Le but général de ce plan d’action est, vous l’aurez compris, d’améliorer la qualité de son service auprès de ses utilisateurs européens.

Suart Saw, directeur régional de la société, justifie d’ailleurs ces récents investissements :

« En tant que seule plateforme servant l’intégralité de l’écosystème du jeu vidéo, il est important que notre communauté dispose d’une diffusion fluide, et d’une bonne expérience visuelle. Un nouveau point de présence à Paris va améliorer significativement l’expérience de Twitch pour nos amis français. »

Sachez que Twitch ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’il prévoit déjà un agrandissement de la plupart de ses bureaux américains :

« Le streaming est un phénomène international, aujourd’hui poussé par Twitch, nous sommes ultra concentré sur le développement et la mise à niveau de nos infrastructures dans d’autres endroits populaires. »

Et vous, à quelle fréquence utilisez-vous la plateforme ?

La cité des sciences et de l’industrie accueille en ce moment une nouvelle exposition nommée « Jeu vidéo l’expo », dès aujourd’hui et jusqu’au 24 août 2014. Elle propose donc de découvrir un pan entier de l’histoire du jeu vidéo, mais aussi et surtout d’en apprendre plus sur le développement et la création d’un jeu, les mécaniques mises en place pour accompagner le joueur, le tout à travers des ateliers ludiques que nous avons pu essayer.

Répartie sur près de 1000m2, l’exposition propose donc de découvrir de nombreux ateliers, centrés autour de différents thèmes comme l’apprentissage, l’habileté, ou encore les mondes ouverts. Il est intéressant de constater que certains jeux présents sont exclusifs à l’exposition, et côtoient ainsi les Pac Man et autres Pong, comme Pix The Cat, des français de Pastagames, dans lequel un joueur doit ramasser un maximum de pièces tandis que l’autre fait tout pour le déconcentrer. On retrouve par exemple un « jeu audio », jouable à deux, dans lequel un joueur doit se déplacer dans un labyrinthe pendant que l’autre joue un prédateur aveugle, qui doit poursuivre le premier joueur grâce aux sons qu’il produit en se déplaçant. Plus loin, on découvre une gigantesque simulation de surf, utilisant notamment des capteurs Kinect, et dont les images sont projetées sur les murs en face du joueur. On découvre donc de nouvelles manières de jouer, mais aussi des domaines que les jeux vidéo peuvent explorer afin d’améliorer l’expérience de jeu.

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Si l’exposition fait donc l’effort de proposer un angle plutôt original en présentant de nouvelles manières de jouer ainsi que des projets intéressants, les plus nostalgiques retrouveront également un coin qui leur est dédié, puisque certaines reliques du jeu vidéo ont été prêtées spécialement par MO5 pour l’exposition. On y retrouvera donc en vrac les premières consoles portables, certains jeux et magazines emblématiques des années 80 et 90, ou encore les premiers ordinateurs sur lesquels les jeux se sont massivement développés.

Ouverte jusqu’en août prochain, l’exposition située Porte de La Villette à Paris coûte 11€ en plein tarif, peut idéalement se faire en famille, et la visite dure environ une heure.

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