La Paris Games Week, c’est de mercredi à dimanche prochain à Paris, Porte de Versailles. 5 jours de festivités pour un salon qui entend montrer toute la diversité du jeu vidéo aujourd’hui : compétitions électroniques, conférences sur les métiers ou la création de jeux vidéo ou encore retrogaming. Si vous comptiez passer sur le salon, on a sélectionné ci-après pour vous quelques événements/moments/spots à ne pas rater.

Dates :
du 28 octobre au premier novembre 2015

Lieu :
Paris Expo – Porte de Versailles.
Pavillons 1 et 2.1.
Parc des expositions Paris Expo – Porte de Versailles, Paris

Horaires :
Tous les jours de 9h à 19h (sauf dimanche fermeture à 18h).

Tarifs :
En prévente :
– 11€ (tarif jeune, étudiant)
– 16€ (plein tarif)
– 17€ (le samedi)

En caisse :
– 12€ (tarif jeune, étudiant)
– 17€ (plein tarif)
– Tarif unique à 17€ pour la journée du samedi

Le plan du salon :

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Dailymotion Games, un environnement de streaming dédiée aux gamers qui a bien entendu pour but de s’accrocher au wagon de la hype du streaming, dont Twitch a bien profité ces derniers temps.

L’idée, comme le concurrent suscité, c’est de partager et diffuser en direct des vidéos de gameplay et de compétitions de jeux vidéo. Dailymotion dit s’appuyer sur une base de 11 millions de visiteurs uniques mensuels sur sa chaîne dédiée aux jeux vidéo, pour un total de 180 millions de vidéos vues par mois. La plateforme sera accessible depuis le web mais aussi depuis les smartphones et tablettes (iOS et Android) ainsi que sur PS4.

Dailymotion Games est 100% dédié aux fans des compétitions de jeux vidéo et aux streamers qui chaque soir fédèrent une incroyable communauté avec leurs exploits et leurs personnalités.

« Dans les prochains mois nous allons accroître significativement nos investissements dans l’E-Sport pour faire découvrir ses talents au plus grand nombre. »

Martin Rogard, Directeur Général de Dailymotion.

Pas vraiment étonnant comme initiative quand on sait que parmi les 100 chaînes YouTube les plus suivies, plus de 20 sont consacrées au jeu vidéo.

Dailymotions Games, c’est par ici que ça se passe.

Source: Dailymotion

La filière française du jeu vidéo reste dynamique et crée des emplois mais beaucoup de ses talents partent vers le Canada et risquent demain d’aller au Royaume Uni.

Dans son baromètre annuel publié mercredi, le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV) relève que la filière, 250 entreprises, majoritairement des TPE, souffre d’une faiblesse des financements et d’un environnement considéré comme peu attractif face au dispositif d’aides en vigueur au Canada ou à celui prévu dès l’an prochain au Royaume-Uni.

Près de 85% des dirigeants d’entreprise du secteur interrogés se disent « très confiants ou confiants vis-à-vis de l’avenir de leur entreprise ». Mais ils sont presque 55% à être « pessimistes ou très pessimistes par rapport au secteur du jeu vidéo en France, le jugeant assez peu attractif », selon le Baromètre annuel du jeu vidéo en France 2014.

« On a une industrie qui est dans un paradoxe, les marchés sont en très forte croissance — les marchés mobiles, comme celui des consoles — mais en parallèle on a des sociétés qu’on sent extrêmement fragiles » a expliqué à l’AFP Julien Villedieu, délégué général du SNJV.

« Avec un peu plus de considération politique et avec quelques mesures importantes au niveau économique, fiscal et social, on pourrait doper ce secteur d’activité qui peut représenter un vrai relais de croissance » et est de plus orienté vers l’exportation, insiste-t-il.

Les entreprises interrogées ont déclaré avoir augmenté leurs effectifs de 5% entre 2013 et 2014, soit environ 1,5 équivalent temps plein par entreprise et 56,4% d’entre elles ont dit vouloir augmenter leurs effectifs en 2015.

Au delà de sept grands studios qui produisent des jeux « AAA », des productions destinées aux consoles de salon, avec des durées et budgets de productions élevées, assimilables aux blockbusters dans le cinéma, le secteur est constitué d’un myriade de petites sociétés dont le chiffre d’affaires moyen était inférieur à 5 millions d’euros en 2013.

Leur production est plutôt orientée vers des titres dématérialisés, commercialisés en mode « free to play » (gratuit avec des options payantes en cours de jeu). Ces jeux visent en priorité les smartphones, tablettes et ordinateurs individuels.

Mais généralement autofinancées, ces entreprises ont du mal à lever des fonds ou à obtenir des prêts bancaires.

– Crédit d’impôt jeu vidéo –

Le SNJV espère que la refonte du Crédit d’impôt jeu vidéo pourra entrer en vigueur avant la fin de l’année, avec un effet rétroactif sur l’ensemble de 2014 qui donnerait un petit ballon d’oxygène au secteur. Il attend aussi l’annonce prochaine par le gouvernement d’une avance participative — un fonds de 20 millions d’euros dans une première étape — qui pourrait inciter les banques à participer aux financements.

Mais le Canada reste de loin le pays le plus attractif pour les professionnels du secteur, grâce à des aides et crédits d’impôts, même si ce dernier a été abaissé à 5%. Le pays a ainsi vu 15.000 emplois dans le jeu vidéo créés en 15 ans.

La France a vu sur la même période 10.000 emplois s’évaporer, selon le SNJV, pour un total actuel de 5.000 emplois directs dans la création et l’édition (23.000 emplois dans l’ensemble de la filière).

Le poids lourd du secteur Ubisoft comptait ainsi au début de l’année quelque 3.000 collaborateurs au Canada, pour 1.500 en France.

Kobojo, une société plus modeste fondée en 2008 en France, vient de son côté d’ouvrir un studio à Dundee en Ecosse.

Le Royaume-Uni s’est lui aussi doté d’un crédit d’impôt de 25% pour le secteur du jeu vidéo, qui devrait lui permettre de voir son attractivité exploser dès 2015.

« Il s’agit donc pour la France de rééquilibrer ces écarts de financement, afin d’éviter que le Royaume-Uni, aidé par son nouveau crédit d’impôt ne vienne, dès 2015, éclipser la France sur la scène internationale », souligne le baromètre.

Le SNJV et l’Idate, centre de réflexion sur le numérique, ont interrogé 110 dirigeants d’entreprises du secteur entre début mai et début juillet pour le baromètre annuel du jeu vidéo.