Après BenQ et son 24″ BL2420PT, et dans le même ordre d’idée Dell et son 25″ U2515H, voici Acer qui s’engouffre sur le même créneau avec son G247HYU.

Il y a fort à parier que la dalle provienne de AU Optronics comme c’est le cas pour le BenQ, car elles ont des caractéristiques identiques. Nous disions donc 23.8″ affichés, WQHD donc 2560×1440 pixels, c’est une dalle AHVA. Le temps de réponse de gris à gris est de 6ms, le contraste typique de 1000:1, la luminosité de 300 candela / m², et les angles de vision H/V de 178°. Ce bouzin au rétroéclairage LED possède des entrées vidéo variées, DP, DVI et HDMI.

Acer n’a pas encore complètement mis son site à jour, ce qui fait que nous ignorons encore les possibilités offertes par le moniteur (rotation, swivel, tilt, hauteur) ni s’il possède un hub USB par exemple, ou encore un support VESA100. Son prix n’est pas connu, l’écran n’est d’ailleurs pas encore en vente. Mais le 24″ WQHD semble être devenu un nouveau filon, mais gaffe à ceux qui ont des yeux sensibles, du WQHD sur un 24″, ça fait des polices très très petites et fines.

Intel a officiellement lancé son premier processeur de bureau équipé de 8 cœurs physiques, soit 16 logiques avec la technologie Hyper-Threading.

Cadencé à 3 GHz (3,5 GHz en mode Turbo), le Core i7-5960X Extreme Edition préfigure des avancées à venir au catalogue du fondeur américain. Gravée en 22 nm, la puce comprend 2,6 milliards de transistors. Elle adopte une nouvelle micro-architecture processeur dite « jusqu’à 10% plus rapide » que la précédente, à fréquence égale. Intel a également travaillé sur les économies d’énergie. Un point crucial pour ce composant qui affiche un TDP de 140 W.

Outre 20 Mo de cache de niveau 3, le Core i7-5960 Extreme Edition intègre un contrôleur mémoire à quatre canaux compatible avec la DDR4 à 2133 MHz (une première), pour une bande passante record de 68 Go/s. Les premiers tests tendent à illustrer sa supériorité sur l’offre concurrente d’AMD… mais aussi sur la plupart des produits d’Intel. Mais ces performances ont un prix : 999 dollars, c’est financièrement peu intéressant, quand bien même il semble possible de dépasser aisément les 4 GHz en overclocking sur 8 coeurs actifs.

Dans une gamme plus abordable, on retrouve deux nouvelles puces à 6 cœurs physiques (12 threads) épaulées par 15 Mo de cache L3 : pour 389 dollars, le Core i7-5820K (3,3 GHz ; 3,6 GHz en mode Turbo) et pour 583 dollars, le Core i7-5930K (3,5 GHz ; 3,7 GHz en mode Turbo). Si aucun GPU n’est intégré dans ces trois composants, la présence de 40 lignes PCI Express 3.0 (28 pour le Core i7-5820K) permettra de piloter jusqu’à quatre cartes graphiques simultanément.

Parallèlement au lancement des Haswell-E, Intel annonce la sortie du chipset X99, doté de 10 ports SATA 3 à 6 Gb/s et de 14 connecteurs USB (dont 6 en USB 3.0). Il est possible d’ajouter un port Thunderbolt, mais les performances risquent d’être réduites par la bande passante limitée (20 Gb/s) entre le X99 et les processeurs compatibles.

À ce jour, seules les cartes mères basées sur ce chipset sont compatibles avec les nouveaux Core i7 d’Intel. Comme le note Silicon.fr, ces derniers adoptent en outre un nouveau socket, incompatible avec les anciennes cartes mères. C’est une habitude chez le fondeur américain.