La Porte de Taizen accueille un joueur professionnel comme nouveau chef. Ringo le bakuto est en veine avec une nouvelle apparence, un sourire arrogant et un pistolet automatique. Ce skin en édition spéciale sera disponible dans votre coffre de saison durant la mise à jour 1.24 et ensuite en échange d’Opales.
RINGO LE BAKUTO
MODIFICATIONS DU MODÈLE :
- Tatouages de bakuto hauts en couleur : carpe Koï, vagues, chrysanthèmes et masque de monstre rouge
- Hakama bleu ardoise et or
- Bottes tabi
- Kimono blanc en soie orné d’un dragon vert jade
- Bandeau hachimaki
- Flasque argentée
- Pistolet automatique
DESTIN ALTERNATIF
Douze gardes du Second Chef escortèrent le joueur professionnel des quais jusqu’à une litière recouverte de soie, puis au-travers des rues dénivelées jusqu’à un gratte-ciel aux murs de verre. Les gardes prirent position dans le hall. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur une dame portant des gants blancs et une coiffe de groom. Cette dernière s’inclina et l’invita à entrer avant d’appuyer sur le bouton menant au dernier étage. Une fois les portes fermées, elle admira rapidement la carpe Koï et les chrysanthèmes tatoués sur la peau visible sous le kimono au dragon de jade du joueur. Elle baissa rapidement les yeux face à son sourire provocant.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur une pièce élégante, éclairée par deux immenses bougies parfumées. Le joueur passa à côté du casier à chaussures et s’avança sur le tatami avec ses bottes tabi. La dame de l’ascenseur s’offusqua face à tant d’insolence alors que les portes se refermaient.
Le joueur déambula dans la pièce, admirant les peintures sur les murs et aux plafonds, et passa à côté des panneaux de soie et de la table basse sur laquelle reposait un bol à dés. Il marqua une pause devant une armoire laquée afin de boire une gorgée de saké dans sa flasque argentée. Il jeta un œil derrière une paroi coulissante et percuta de plein fouet un torse recouvert de pelage félin duveteux. Le joueur se tordit le cou pour pouvoir regarder le visage du Grangor aveugle. Il fit un immense pas en arrière et leva la flasque. « Tu me rappelles quelqu’un. », dit-il.
Le Grangor grogna.
Derrière le garde féroce apparut le célèbre ours hybride bedonnant à quatre bras, connu comme le Second Chef de la Porte de Taizen. Il était revêtu d’un kimono orné d’or. Ses yeux cillèrent face à la flasque de saké, mais il ne dit rien. Il échangea un regard avec son garde Grangor avant de s’installer sur un gros coussin devant l’alcôve.
« Ringo », dit le Second Chef, en montrant le coussin face à lui, « le bakuto le plus chanceux du monde à ce qu’il paraît. »
« On a tous notre quart d’heure de gloire, même les chiens », répondit Ringo. Il s’inclina et recula avant de s’installer sur le coussin en question.
« Cet ours ne l’a pas eu aujourd’hui », dit le Second Chef. Il retira son kimono, révélant sa poitrine velue. « Il est peut-être temps que je prenne un chien comme animal de compagnie. »
« Ma chance est la vôtre », déclara le joueur. À son tour, il abaissa son kimono jusqu’à son hakama, laissant voir le masque de monstre rouge tatoué dans son dos.
« Je suis maître de ma propre chance », répondit le Second Chef. Il saisit le bol à dés et les dés à l’intérieur avant de les montrer au joueur. « Une objection ? »
« Aucune. »
Le Grangor posté à la paroi coulissante tourna son visage aveugle vers la table.
Le Second Chef déposa les dés dans le bol, le secoua et le claqua sur la table. « Que paries-tu ? »
Le joueur fixa les yeux féroces du Second Chef. « Je parie que les dés sont pipés. »
« Je ne prends aucun risque avec mon argent », répondit le Second Chef.
« Et moi », dit le joueur, « je ne triche pas. »
Sans attendre la réponse du Second Chef, le joueur saisit son pistolet automatique et tira deux coups, un sur chaque flamme de bougie. Dans l’obscurité la plus totale, résonnèrent le bruit d’un panneau qui se déchire, le craquement d’une table qui se brise et les mugissements profonds de bêtes enragées s’affrontant, puis ce fut le silence.
Un mince filet de lumière apparut au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Les yeux curieux de l’employée louchèrent sur le pistolet pointé sur son front. Le joueur avança, la forçant à retourner dans l’ascenseur, son kimono pendant toujours autour de son hakama, où la flasque de saké était accrochée. Le Grangor entra et s’appuya sur le mur opposé.
« On descend, mon cœur », murmura le joueur en rangeant son pistolet dans son étui.
« Tu n’as pas attendu le signal », gronda le Grangor.
« Comme toujours, mon vieil ami », répondit le joueur.
L’employée appuya sur le bouton d’une main tremblante. Au moment où les portes de l’ascenseur se fermaient, elle put voir le Second Chef, immobile et attaché avec son propre kimono doré, la coupe de dés formant un chapeau grotesque sur sa tête.
À suivre…